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Carnet De Voyage

27 avril 2008

Il n'y a plus qu'à, c'est comme ça.

J'ai le coeur qui saigne.

Hier, je disais, je suis heureuse, ce n'est pas normal d'être heureux à ce point. Le coup de massue n'était pas bien loin, je m'en doutais.

Un an, 4 mois, 16 jours et environ 21h d'amour remis en question. Est-ce qu'on peut aimer la même personne toute sa vie? Est-ce que après tant de bons moments passés ensemble, la vérité peut nous éclater comme ça à la gueulle? Ce n'est même pas un problème de différence... Juste un problème de temps qui passe. De temps qui change. J'en créverai d'amour pour lui, mais lui? Lui qui ne dit rien... Et les larmes qui coulent.

Cette semaine, j'ai rêvé de Celui-Là. Après des mois et des mois sans une pensée pour lui, des mois à essayer de l'enfouir dans un tiroir vérouillé et cadenassé de ma mémoire, voilà qu'il arrive à se manifester dans mes rêves. Tout allait encore bien à ce moment-là, Pauline, la vie. Les sentiments reviennent, le coeur qui bat la chamade et tout ce bordel, sauf que... il m'annonce qu'il est homosexuel. Je me prends ça à la figure comme un verre d'eau glacée. Alors cette personne que j'avais l'impression de si bien connaître parce qu'elle avait toujours fait partis de moi, parce que étrangement, elle me ressemblait tant, que les hasards ne peuvent pas à ce point être, m'annonce que non, jamais. Jamais elle ne me verra comme son autre parce qu'elle est homosexuelle. Je réfléchis et je reste persuadée malgré tout que rien n'arrive par hasard dans cette foutue existance. Alors je me résigne, je trouve enfin le prétexte pour réussir à l'oublier, à me dire que ce n'est pas lui en fait, que je me suis trompée, et j'ai le coeur léger d'avoir réussis à être allée au bout des choses. Je n'ai plus cette sensation d'être passée à côté de quelque chose, je me sens libre, je peux enfin passer à autre chose, la vie est si bien faite.   

Sauf que non. Le réveil a sonné.

Retour au froid de la réalité. Cette fois-ci ce n'est pas un verre d'eau, c'est un sceau. L'eau froide s'infiltre partout, insensible. Non il est bien là, quelque part dans la nature, où? Il existe toujours. Même dans ma tête il est là, il n'est jamais partis en fait.

2009, je le reverrai et je saurai.

La vie est un infernal bordel. Je voudrai grandir. Simplement.

Combien de temps cela va-t-il encore durer. La passion est déjà ailleurs mais l'amour, lui est vraiment là. La passion est éphémère, l'amour lui peut durer une éternité, à l'infini. Le risque est de choisir la passion, mais ce risque ne vaut-il pas la peine qu'on le prenne?

J'ai trouvé mon double féminin. Elle fait tout pareil que moi mais avant moi. Moi je ne le sais pas qu'elle le fait alors je le fais et puis je m'apperçois que ça fait déjà un moment qu'elle a eu l'idée avant moi. Elle est ce que je suis et tout ce que j'ai toujours voulu être. Elle est tout ça. Et je la deteste, elle m'insupporte, je ne peux pas rester trop longtemps en sa présence sinon je risquerai de lui sauter au cou, non pas pour l'étreindre amicalement, mais pour l'étrangler. Elle ne sait pas que je suis elle en moins bien, ou peut-être que si en fait. Quoiqu'il en soit, la vie est vraiment une absurdité, une énormité extravagante. Cette fille, je l'ai toujours connu ou presque, je l'ai vu pour la première fois en m'en rendant compte en sixième. Déjà à ce moment-là sans savoir vraiment pourquoi, je ne la supportais pas, surtout parce que c'était une peste je pense. Mais en même temps, j'avais une admiration sans bornes pour elle, elle était "cool", elle était si sûre d'elle. Aujourd'hui, c'est différent, je ne suis plus dupe. Sauf qu'elle a gardé cette confiance en elle qui la rend si géniale, si différente. Chose que je n'ai jamais réussis à atteindre. Et elle m'oripile tellement, elle m'ennerve tellement. "Elle est moi... Si Dieu ne s'était pas foutu de ma gueulle". Elle a une manière de penser qui est tellement pareille que la mienne, elle a des traits de caractère tellement identiques aux miens, et pourtant quand je suis en sa présence, je me fais toute petite tellement j'ai peur de faire un pas de travers, alors je ne suis plus moi. Je me suis toujours demandé ce que ça faisait que de rencontrer quelqu'un de pareille que soit même et surtout du même sexe. Voilà, je sais maintenant. C'est horrible à vivre, on remet tout en question...

A chaque pas dans chacune de tes marches
Dans chaque ville de chacun de tes rêves
Je serai ton guide
Sur chaque route de n'importe quel lieu
Dans tous les endroits où tu n'es jamais allée
Je serai ton guide

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29 janvier 2008

<< - Si tu devais être reconnue pour

<< - Si tu devais être reconnue pour quelque chose, ce serait quoi?

- Ecrivain

- AH OUAI??

- Bah oui =)   et toi?

- Danseuse >>

10 janvier 2008

AUJOURD'HUI. &quot;Et puis après, j'ai dû me

AUJOURD'HUI.

"Et puis après, j'ai dû me contenter de te voir grandir à travers des photos"

10 octobre 2007

J'ai longtemps hésité. C'est assez paradoxal

J'ai longtemps hésité. C'est assez paradoxal puisque d'un côté écrire me manque énormément, crée un vide dans ma vie, et d'un autre côté me fait extrêmement peur...

Et puis je me suis lancée, mais déjà j'ai envie de laisser tomber. Tout ce que j'écris sonne tellement faux, les mots que j'emploie ne vont plus ensemble, ils ne s'aiment pas, se bousculent pour trouver leur place, se voient trop employés.

Pire, ils ne sortent plus, je les cherche désespérément, et c'est une véritable torture.

Mes phrases sont moches. D'un joli mot, je fais une vulgarité. Je ne sais pas les associer entre eux de sorte qu'ils soient en harmonie, en totale fusion.

Et je me relis... Dieu ce que c'est laid!

Je sais faire pleins de choses de mes dix doigts, mais rien de façon exceptionnelle... Et je devrais pourtant m'y résoudre, mais je n'y arrive pas, ça me bouffe de l'intérieur, oui c'est ça... de l'intérieur.

Voyez-vous, j'ai 17 ans. Oui 17 ans, 17 misérables petites années et l'impression d'avoir râté ma vie. Même pas eu le temps d'atteindre la majorité. Même pas.

Ce qui me manque c'est le talent, le génie, l'innovation, la passion.

Peux-t-on encore se reprendre à trois mois de ses 18 ans? J'ai peur que non.

J'aurais voulu être un Rimbaud ou un Salvador Dali, un Georges Perrec ou un Andy Warhol. Coco Chanel ou Marylin Monroe, Audrey Hepburn ou bien même juste Audrey Tautoo. J'aurais voulu faire de la guitare à la manière de Jimi Hendrix, avoir la classe de Carla Bruni et la beauté de Grace Kelly. J'aurais voulu prendre la photo de Doisneau "le baiser de l'Hotel De Ville" ou avoir l'idée avant Spoerri de coller le bordel de mon bureau...

Parce que tout ça c'est avec passion qu'ils l'ont fait... Moi j'aurais voulu être une exception...

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